La culture de la noix de coco et la production de coprah en Côte d'Ivoire présentent les caractéristiques suivantes :
Caractéristiques:
Importance économique: La Côte d'Ivoire est un acteur majeur dans la production mondiale de noix de coco et de coprah. C'est la principale source de revenus pour de nombreuses familles dans le sud du pays.
Zones de production: La culture du cocotier est concentrée dans la zone littorale, principalement dans les régions du Sud-Comoé, du Bas-Sassandra et de l'Agnéby-Tiassa.
Variétés: Les variétés de cocotiers cultivées en Côte d'Ivoire sont principalement le Grand Ouest Africain (GOA) et les hybrides Nain x Grand.
Production de coprah: Le coprah, obtenu à partir de l'amande séchée de la noix de coco, est la principale forme de commercialisation du cocotier en Côte d'Ivoire.
Utilisation du coprah: Le coprah est utilisé pour la production d'huile de coco, de produits cosmétiques, de savons et d'autres produits industriels.
Défis: La filière cocotier fait face à des défis tels que le vieillissement des plantations, les maladies, la concurrence internationale et les fluctuations des prix du marché.
Chiffres:
Superficie: La superficie totale consacrée à la culture du cocotier en Côte d'Ivoire est estimée à environ 51 000 hectares.
Production de coprah: La production annuelle de coprah en Côte d'Ivoire est estimée à plus de 51 000 tonnes.
Rendement: Le rendement moyen national est d'environ 1,02 tonne de coprah par hectare et par an, ce qui est supérieur à la moyenne mondiale.
Exportations: La Côte d'Ivoire est le premier pays exportateur de produits cocotiers en Afrique.
Zones de production:
Les principales zones de production de noix de coco et de coprah en Côte d'Ivoire sont:
Sud-Comoé: Grand-Bassam, Adiaké, Aboisso
Bas-Sassandra: San Pedro, Sassandra
Agnéby-Tiassa: Agboville, Tiassalé
Initiatives de développement:
Le gouvernement ivoirien et les acteurs de la filière mettent en œuvre des initiatives pour redynamiser la culture du cocotier, notamment par la promotion de nouvelles variétés à haut rendement, l'amélioration des pratiques agricoles et le renforcement de la transformation locale.
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