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Photo du rédacteurRobert Delpeuch

L'anacarde (noix de cajou)

Dernière mise à jour : 15 juin

La culture de l'anacarde en Côte d'Ivoire a connu une croissance exponentielle ces dernières décennies, faisant du pays le premier producteur mondial. Voici quelques chiffres clés et points historiques marquants :


Chiffres:

  • 1989: 8 500 tonnes

  • 1999: 70 000 tonnes

  • 2002: Dépassement du seuil des 100 000 tonnes pour la première fois

  • 2010: 350 000 tonnes

  • 2017: Dépassement du seuil des 700 000 tonnes

  • 2021: Plus d'un million de tonnes (estimation)

Historique:

  • Années 1950: Introduction de l'anacardier en Côte d'Ivoire comme plante forestière pour lutter contre l'avancée du désert.

  • Années 1960: Création des premières plantations dans le Nord du pays.

  • Années 1990-2012: La production nationale passe de 19 000 tonnes à 450 000 tonnes.

  • 2013: Adoption d'une stratégie de réforme de la filière pour améliorer les rendements et la commercialisation.

  • Années 2010: La Côte d'Ivoire devient le premier producteur mondial d'anacarde.

L'anacardier

Facteurs de croissance:

  • Marché: Hausse des prix de l'anacarde et stagnation du prix du coton.

  • Environnement: L'anacardier est bien adapté aux conditions climatiques du Nord de la Côte d'Ivoire.

  • Politique: Soutien gouvernemental à la filière.


Défis:

  • Commercialisation: Ventes clandestines vers le Ghana.

  • Transformation: Faible capacité de transformation locale.

  • Environnement: Impact de la culture sur les sols et la biodiversité.

Malgré ces défis, la culture de l'anacarde reste un pilier important de l'économie ivoirienne, offrant des opportunités de revenus à de nombreux agriculteurs.





Page 170 de mon livre "Balades Ivoiriennes"


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